Enregistré & mixé par Vincent Thermidor aux Studio Tour Fine (juin-août 2016)
Masterisé par Raphaël Jonin
Production : Fabien D. & Jonas Muel • Graphisme : Martin Carrese
Enregistré & mixé par Romain Clisson aux Studios Midilive et Durango (octobre-novembre 2015)
Masterisé par Rémi Salvador au studio Climax Mastering
Production : Amina Mezaache • Illustration : Quentin Schwab • Réalisation grahique : Fabien D.
Enregistré au Studio "Der Welt", Köln (Allemagne) par Markus Braun les 5 & 6 septembre 2014
Mixé & Masterisé par Markus Braun
Produit par 1000 Bornes Trio
8 titres - 45 minutes
La Bretagne Ça Vous Gagne (Fabien D.)
Partir Naïf (M. Desbordes)
Esther (Fabien D.)
Piof ! (Fabien D.)
Sticky Mack (L. Goldings)
Vino Griego (U. Jürgens)
Total Doesn't Pay Taxes (M. Desbordes)
Princess (J. Giuffre)
Presse
«Ces trois-là nous embarquent dans leur périple. On sent chez eux beaucoup de plaisir à se titiller, se tendre des pièges, se surprendre les uns les autres avec humour et autodérision. Humour que l’on retrouve dans le choix des titres (« La Bretagne ça vous gagne », « Total Doesn’t Pay Taxes »). Bref, c’est frais, ça rigole, c’est bourré d’énergie. En ces premiers jours du printemps, on vous le recommande vivement.» Julien Aunos - Citizen Jazz - Mai 2015
« Pour certains, le 1000 bornes est synonyme d'ennui, de jour de pluie, d'après-midi interminables après le gigot le dimanche chez les cousins ; pour Debellefontaine et ses potes, c'est plus que ça. Il s'agit plutôt d'une retrouvaille autour des souvenir d'enfance qui empreinte son immédiateté à la vitesse de l'hirondelle.» Franpi Sunship - Article Complet - Mars 2015
« La musique comme un jeu de société avec des stratégies à échafauder et des pièges à déjouer... » Thierry Giard - Culture Jazz - Janvier 2015
Enregistré à Water Music Studio, Hoboken (USA) par Amandine Pras du 1 au 3 mai 2013
Mixé & Masterisé par Amandine Pras
Produit par Big Four
Compositions de Julien Soro
(sauf indiqué)
8 titres - 49 minutes
Sound Of Divorce
After a Dance Or Two, We Sit Down For A Pint With Gil & Tim (J. Hollenbeck)
Hymne Aux Lucioles
Korg
Comete (feat. Tony Malaby)
Floating Head (feat. Tony Malaby) (T. Malaby)
Drink A Drink
Only Two
Presse
« Quelque chose de l’air du temps résonne de façon particulièrement pertinente dans ces propositions »
Stephane Ollivier - Jazzmagazine - Juin 2014
« Avec ce troisième disque, Big Four devenu "Big Five" confirme son gros potentiel : une des formations les plus intéressantes du jazz européen sans doute. »
Thierry Giard - Culture Jazz - Mai 2014
« Ces oignons là ne vous feront pas pleurer, bien au contraire ! On peut bien, de temps en temps, se replonger dans "le new" avec banjo et… claquettes !
C'est joyeux et joué avec enthousiasme. Les chansons nous renvoient au meilleur de la chanson avec Trénet, Vian et Gainsbourg. »
Thierry Giard - Culture Jazz - Nov 2013
« Oui, il s'agit bien là d'un groupe refusant d'enterrer le jazz New Orleans, mieux même, s'ingéniant à lui trouver une nouvelle actualité. »
« Des compositions originales qui sauront probablement vous toucher telles le bouleversant Le poids italien ou le chaloupé Novembre. L'humour naturellement avec One for Marlu »
Guy Sitruk - Jazz à Paris - Nov 2013
« A s'offrir pour, comme moi peu familier de ce genre, se remettre dans l'oreille les fondements et les fondamentaux du jazz, de plus revisité comme ici avec recul, humour et qualité ce CD deviendra vite un disque de chevet. »
Georges Kiosseff - La République du Jazz - Nov 2013
Présentation du disque et passage radio
Alex Dutilh / Open Jazz - France Musique - Nov 2013
Enregistré , mixé et masterisé au Studio LAKANAL par Jean-Charles Gorceix & Pierre Vandewaeter, printemps 2011.
Produit par Big Four
Compositions de Julien Soro
8 titres - 57 minutes
Dernière Seconde Avant la Première
Boule De Neige
Nos Sons Unis
Automne A Trois Temps
Bientôt L'Heure
S.V.P.
La Septième Parole
Presse
Ludovic Florin, Jazzmagazine
Septembre 2011
Mathieu Durand, Jazz News
Novembre 2011
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En 2008 à propos de l'album d'un jeune groupe, Inama, nous vous disions que ces six jeunes gens, non contents de promettre, tenaient. Ils tiennent, en effet.
Trois d'entre eux forment ce Big Four, en compagnie du batteur Rafael Koerner, que l'on a pu entendre avec le Cartel Carnage et qui officie également, comme le leader-saxophoniste et le tubiste, au sein de Ping Machine.
Cela étant, Big Four est tout sauf un modèle réduit de Ping Machine. La faute à Julien Soro, pierre angulaire du quartet dont il compose tous les titres, et auquel il imprime un caractère très personnel.
L'instrumentation, d'abord, enfreint délibérément les codes du jazz traditionnel : ni contrebasse ni piano ; les basses - et même, comme dans « Dernière seconde avant la première », les infrabasses - sont tenues par un tuba aux mains de Fabien Debellefontaine, et l'unique instrument harmonique de l'ensemble est le vibraphone de Stéphan Caracci.
Les compositions, elles, sont un curieux mélange de thèmes entêtants, de mélodies parfois très courtes qui vous trottent dans la tête, de rythmiques recherchées (de l'impair et même de l'incomplet en veux-tu en voilà), de séquences qui s'enchaînent comme les scènes d'un film ou qui s'intercalent, se décalent, s'en vont et reviennent, laissant penser à une construction modulaire. Les climats sont variés, de la légèreté taquine du début de « Nos sons unis » au recueillement poétique qui suit, de la furie drôle de « Dernière seconde avant la première » ou de « S.V.P. » à la nostalgie orientale qui introduit « La septième parole »...
Ces compositions élaborées, Big Four les joue avec une intensité qui ne laisse place ni au dilettantisme, ni à la prise de tête. Sax ténor dense et râpeux, alto incisif et insistant, le jeu de Julien Soro dit la nécessité de faire et de donner cette musique plutôt qu'aucune autre. Son travail d'orchestration méticuleux enchevêtre les contrepoints, les riffs, les crescendos et decrescendos, tuile les instruments, ménage des espaces improvisés pour pousser plus loin encore.
Les qualités de vibraphoniste de Caracci, déjà remarquées au sein de Rétroviseur et de Ping Machine, pour ne citer qu'eux, se confirment ici. Artisan, avec le tuba, du son de groupe, il sait comme peu d'autres circuler dans la partition, dessiner un fond harmonique, jeter un éclair de lumière, doubler une ligne de sax, passer au premier plan, faire chanter une mélodie, repasser derrière et faire vibrer l'ensemble.
La batterie tient tous les rôles : faiseuse de groove, d'interjections, monteuse de blancs en neige, poseuse de climats, raconteuse de mélodies. Saxophones comme tuba sont exploités dans toute leur tessiture, et ce dernier rompt définitivement avec son image lourdaude en distillant doubles croches (« Boule de neige ») et pianissimi (« Nos sons unis ») avec une délicatesse d'éléphanteau volubile - sans pour autant renier la veine comique de l'instrument, rassurez-vous et écoutez par exemple le début d'« Automne à trois temps ».
Vous l'aurez compris, non seulement ce groupe a un son à lui, non seulement son leader, dont la voix au saxophone est très personnelle, se révèle comme un compositeur notable, mais en plus on ne s'ennuie pas une minute. Et même si l'on s'interroge sur la nécessité de l'alternate take de « Boule de neige » en fin d'album, ce retour de boomerang ne nuit pas à l'écoute.
Deuxième album du très remarquable et très remarqué Big Four quartet.
Remarquable assurément autant par la somme des talents qu'il agrège que par l'instrumentum très original qu'il réunit. En effet en associant un vibraphone et un tuba en lieu et place d'un couple piano-batterie, Julien Soro, pierre angulaire de ce projet contribue à la création d'une matière sonore originale.
Alors c'est mutin. C'est le lieu où l'énergie et la puissance deviennent ludiques. Dans leur musique l'influence d'un Tim Berne d'un Steve Coleman ou d'un Henri Threadgill. Celle d'une musique aux confins du jazz, du rock et de la musique contemporaine (même si ce raccourci réducteur n'aurait en soi rien de très original), se jouant des métriques et des grilles harmoniques.
Big Four tourne beaucoup autour du son de l'incroyable saxophoniste leader, Julien Soro dont la simple puissance évocatrice du jeu dynamite tout. (...) Julien Soro s'impose aujourd'hui avec Big Four comme l'un des saxophonistes de référence en France. La puissance et surtout la densité de son discours sonne comme un fleuve irrépressible, massif, avec cette épaisseur qui donne du poids au discours. Entendre par exemple son introduction sur Bientôt l'heure ou SVP pris d'assaut par Julien Soro alors que la rythmique rivalise de dynamisme insufflé.
Mais ce sont 4 « sons unis » et il y a des associations dans ce groupe. Le tuba (qui remplace la basse traditionnelle) et la batterie. Le sax et les nappes souples du vibra de Stephan Caracci (vibraphoniste que l'on entend entre autre chez Raphaël Imbert) et qui imprime magnifiquement sa science de l'harmonie, son sens de l'accompagnement et des sonorités presque électriques et parfois lunaires. Et toujours cette belle empathie du groupe comme sur La Septième Parole où l'on est impressionné par le soin partagé à façonner l'ouvrage. C'est un peu comme si l'on voyait sous nos yeux une mécanique interactive se mettre en branle comme sur cet Automne a Trois Temps où l'on visualise presque les rouages et engrenage d'un collectif qui "tourne" ensemble. Et il y a le sens du détail et du compagnonnage. Pas étonnant que presque tous les membres de ce quartet se retrouvent tous dans le Ping Machine de Fred Maurin, autre belle et formidable mécanique.
Les compositions, toutes signées de Julien Soro et révèlent une écriture de grande qualité formelle. Sans trop forcément rechercher les espaces, Soro parvient à créer une musique exigeante qui laisse place au jeu collectif et remplace les contre-chants par des mécanismes de questions-réponses cachés derrière le soliste. Remarquablement efficaces ces compositions nous bousculent parfois et nous sortent de toute tentation d'easy listening. Cet album se découvre pour ceux qui en feront l'effort.
(...)
Reste la force de cette musique passionnante et créative en diable et la puissance de son leader qui passe et emporte, comme dans cetAutomne a Trois Temps où le jeu passionné de Soro s'impose comme l'un des moments forts de cet album.
Les quatre messieurs de Big Four n'unissent pas que leurs sons (selon l'intitulé de leur second disque), ils sont soudés par une énergie et une entente artistique que donne à ce quartet une singularité qui retient l'attention et pas seulement à cause de l'alliance tuba-vibraphone.
La musique de ce nouvel album relève d'une démarche méthodique. Toutes les compositions signées de l'excellent saxophoniste Julien Soro ont été peaufinées en public pendant quelques mois avant d'être enregistrées. C'est toujours mieux ainsi !
À l'écoute de ce répertoire exigeant, sans complaisance (et, à ce titre, digne d'intérêt !), on perçoit le sérieux du travail de mise en forme qui n'entrave en rien la liberté de quatre brillants improvisateurs.
Dans cette petite formation, on retrouve la qualité artistique et le sens de la mise en valeur des individualités dans un même projet collectif qui font la force du big band Ping Machine dont Julien Soro, Fabien Debellefontaine et Rataël Koerner sont des acteurs très impliqués et Stephan Caracci un fréquent invité.
Big Four : une robuste quartet qui évolue avec souplesse dans un registre très personnel. À écouter et à inviter sur les scènes un peu curieuses.
Enregistré par Philipp Heck les 27, 28, 29 & 30 juin 2009 à Bauer Studios, Ludwigsburg, Allemagne
Produit par Pegazz & l'Helicon
Distribué par Neuklang
Enregistré , mixé et masterisé au Studio MESA par Charles Frossard, octobre 2009
Produit Big FourCompositions de Julien Soro
8 titres - 48 minutes
Partiprisme
Conciliabule
Land & Freedom
Chirashi
Presse
Franck Bergerot, JazzMagazine - Février 2010
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Piloté dans un esprit collaboratif par le saxophoniste Julien Soro, le quartet Big Four explore les possibles d'une formule assez originale : saxophones, tuba, vibraphone et batterie. Les compositions renvoient à des références citées explicitement sur le joli site internet du groupe : Henri Threadgill pour la palette sonore (du grave du tuba à l'aigu du vibraphone) et le chant du saxophone soutenu par une rythmique ferme, les courants actuels du jazz US de New-York (Chris Speed, John Hollenbeck...) à Minneapolis (Fat Kid Wednesdays).
Mais Big Four a surtout une identité due à la qualité des membres du quartet et leurs polyvalence ! Ainsi, le saxophoniste Fabien Debellefontaine assure ici la partie de tuba, sans faillir. Stephan Caracci, entendu entre autres aux côtés de Raphaël Imbert, se singularise par un jeu de vibraphone épuré, précis et très efficace : la musicalité tout simplement. Tous se retrouvent par ailleurs au sein du big-band Ping Machine que propulse également le batteur Raphaël Koerner.
Un disque très réussi par une formation solide au caractère très affirmé.
Thierry Giard, Culturejazz.net
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« … Leur prestation est marquée par un mélange de précision, d'exactitude, de sens du détail, et de lyrisme, de spontanéité, de lâché prise, qu'incarnent l'élégance de Rafael Koerner, l'énergie de Julien Soro, la malice de Fabien Debellefontaine et la présence de Stephan Caracci. » Franck Bergerot, Blog JazzMagazine.fr - Mars 2010
Enregistré par Philipp Heck & Matthias Bierer les 27, 28, 29 & 30 juin 2009 à Bauer Studios, Ludwigsburg, Allemagne
Produit par Pegazz & l'Helicon
Distribué par Neuklang
Compositions de Fred Maurin
10 titres - 74 min
Random Issues
Ladrilleros
Machination part 1: Ni l'un, ni l'autre
Presse
«Un mélange détonant de rigueur et de liberté...» (Jazz Magazine/Jazzman, France, mai 2010)
«Quel plaisir d'écouter cette génération de musiciens ! De vrais et talentueux solistes.» (Culture Jazz, France, mai 2010)
«Ping Machine prolonge sa résidence à l'Olympic Café: heureuse nouvelle.» (Jazz Magazine/Jazzman, France, janvier 2010)
«Magistralement dirigé par le guitariste/compositeur/arrangeur Fred Maurin, Ping Machine se place d'emblée dans le peloton de tête des grandes formations françaises. (...) Un big band qui possède son propre son, sa dynamique propre et des couleurs orchestrales bien à lui. Un big band qui n'hésite pas à lancer ses têtes chercheuses (idées d'arrangement, solistes, invités) dans les directions les plus aventureuses avec une justesse et une intuition renversante. (...) à découvrir de toute urgence.» (Jazz Magazine/Jazzman, France, novembre 2009)
«Ping Machine est un parfait exemple de comment un big band peut sonner vraiment différemment.» (Jazz Podium, Allemagne, novembre 2009)
«Ping Machine frappe fort avec ce second disque très impressionnant. (...) Un disque aussi enchanteur qu'un Merlin des grands jours.» (Criss Cross Jazz, France, novembre 2009)
«Ce nouvel album de Ping Machine, ce superbe big band dirigé par Fred Maurin est formidable ! (...) Il y a là un sens précis de l'orchestration et du collectif.» (Dernières Nouvelles du Jazz, France, novembre 2009)
«Julien Soro s'impose ici au ténor comme un soliste de premier plan.»
«(Fred Maurin), en l'espace de quatre ans, s'est émancipé de ses grands modèles, gagnant en personnification des couleurs, en diversification des climats, en épanouissement des développements et en pouvoir de narration. Ce fut un réel bonheur de voir grandir cet orchestre au fil des concerts (...). C'est un encore plus grand bonheur que d'assister à son avènement à l'échelle de la scène nationale.» (Franck Bergerot, rédacteur en chef de Jazz Magazine, France)
Enregistré , mixé et masterisé au Studio Alhambra à Rochefort-sur-Mer par François Gaucher en Février 2007
Produit par Inama
13 titres - 69 minutes
3477,5 (J.Soro)
La Boîte Noire (J.Soro)
Inama (J.Soro)
Fièvre à 4 Notes (J.Soro)
Le Chorus Du Marabout (A. Mezaache)
Presse
Formé au CSNM, lauréat d'un 2ème prix de composition au Concours National de Jazz de La Défense en 2007, compositeur de la totalité des morceaux du disque, Inama offre un premier album plus que prometteur.
La qualité des « partitions » impressionne, tout en discordes bien entendues, entre impairs hyper clairs et décalages confraternels, virtuoses et complexes sans démesure. La variété des climats en impose, jusqu'au-boutistes sans esbroufe. « En vrac », dit le Myspace d'Inama : « John Hollenbeck, Led Zeppelin, Steve Reich, Radiohead, Henri Michaux, Saint Ex., Roland Kirk, Ravel, les fanfares du Sud Ouest , Edgar Varèse, New York, (...) la campagne, le Beau, le Laid... » Voici pour les sources. Eclectiques et ca s'entend.
Le disque est un peu long (68 minutes) - défaut de jeunesse classique, aisément corrigible, mais les idée fusent en toute logique, et à quelques longueurs près l'ouïe demeure captive de cette « Boîte Noire » qu'il ne faut pas se priver d'ouvrir.
Délicieuse cocotte vitale où mijotent les ingrédients les plus savoureux : douceur gracile de la flûte (traversière) mêlée ou redoublée d'éclats d'alto malicieux ou de ténor en lignes contrapuntiques plus qu'agiles, teintes magnétiques du vibraphone, pépites percussives..On ne fera pas l'injure à INAMA de parler, comme le veut le poncif à toute sortie d'un premier album, de "fraîcheur" : il y a bien plus que cela dans La Boîte noire.
Lauréat, sous le nom de GAÏA, d'une flopée de concours en 2006 et 2007, le groupe a pris le nom de l'un de ses propres morceaux et sort ce mois-ci un CD qui ne ressemble pas à un coup d'essai. 100 % compositions "maison", treize thèmes qui tricotent écriture et improvisation dans un esprit résolument ouvert.
Pas besoin d'inventaire : ce qu'il y a dans la boîte, c'est de la musique. Des parentés jazz, rock, funk, fusion, contemporaines, cela va de soi. Du souffle aussi, puisque dans la boîte, "Pan dort" (c'est le titre de la piste 3). D'ailleurs il ne fait pas que dormir : "Pan rêve", "Pan rit" et "Pan cake". Gourmand...
Il y a aussi des influences : flamencas, arabo-andalouses, cinématographiques... Mais surtout une véritable identité sonore, perceptible tout au long du disque. Signes d'identité : prééminence de la flûte et du vibraphone ("3477,5" et la série des "Pan") ; une contrebasse présente et active ("Inama", "Pan Rit", "Fièvre à quatre notes"), des sax capables de toutes les nuances, suaves ou rauques, et une batterie bien décidée à ne pas jouer les seconds couteaux. Le groupe ne se nourrit pas de consensus mou ; il va se chercher dans la confrontation des idées de six musiciens aux parcours bien différents mais à l'énergie commune. Et communicative.
Les compositions sont structurées, complexes sans hermétisme, la dissymétrie y règne en maîtresse : rythmes impairs, inversions, grands intervalles, fausses unissons... Le tout porté par une vitalité qui donne envie de bouger la tête et les pieds, même sur des mesures à 7 temps et demi.
Bref, les six jeunes musiciens d'INAMA ne font pas que promettre : ils tiennent.
C'est Inama. Ne les manquez pas.
Lorraine Soliman, Jazzmagazine
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On ne fera pas l'injure à INAMA de parler, comme le veut le poncif à toute sortie d'un premier album, de "fraîcheur" : il y a bien plus que cela dans La Boîte noire.
Lauréat, sous le nom de GAÏA, d'une flopée de concours en 2006 et 2007, le groupe a pris le nom de l'un de ses propres morceaux et sort ce mois-ci un CD qui ne ressemble pas à un coup d'essai. 100 % compositions "maison", treize thèmes qui tricotent écriture et improvisation dans un esprit résolument ouvert.
Pas besoin d'inventaire : ce qu'il y a dans la boîte, c'est de la musique. Des parentés jazz, rock, funk, fusion, contemporaines, cela va de soi. Du souffle aussi, puisque dans la boîte, "Pan dort" (c'est le titre de la piste 3). D'ailleurs il ne fait pas que dormir : "Pan rêve", "Pan rit" et "Pan cake". Gourmand...
Il y a aussi des influences : flamencas, arabo-andalouses, cinématographiques... Mais surtout une véritable identité sonore, perceptible tout au long du disque. Signes d'identité : prééminence de la flûte et du vibraphone ("3477,5" et la série des "Pan") ; une contrebasse présente et active ("Inama", "Pan Rit", "Fièvre à quatre notes"), des sax capables de toutes les nuances, suaves ou rauques, et une batterie bien décidée à ne pas jouer les seconds couteaux. Le groupe ne se nourrit pas de consensus mou ; il va se chercher dans la confrontation des idées de six musiciens aux parcours bien différents mais à l'énergie commune. Et communicative.
Les compositions sont structurées, complexes sans hermétisme, la dissymétrie y règne en maîtresse : rythmes impairs, inversions, grands intervalles, fausses unissons... Le tout porté par une vitalité qui donne envie de bouger la tête et les pieds, même sur des mesures à 7 temps et demi.
Bref, les six jeunes musiciens d'INAMA ne font pas que promettre : ils tiennent.
C'est Inama. Ne les manquez pas.